Comment attrape-t-on des verrues

Les verrues (de petites excroissances cutanées rugueuses pouvant apparaître en n’importe quel point du corps) sont très répandues, particulièrement chez les enfants. Mais comment attrape-t-on des verrues ? Les verrues sont causées par le papillomavirus humain (HPV), virus relativement bénin qui infecte l’organisme à la faveur de lésions légères de la peau (coupures, égratignures, crevasses, etc.) Il infecte les cellules de la couche superficielle de l’épiderme, produisant une verrue au bout de deux à six mois.

L’infection peut se faire de deux manières :

• Contact direct. Les verrues peuvent se transmettre d’une personne à une autre par le biais d’une poignée de mains ou d’un autre contact cutané direct. Elles peuvent aussi se propager à d’autres parties du corps si la personne infectée touche l’une de ses verrues, puis une autre zone lésée de son épiderme. 
• Contact indirect. Les verrues sont également transmises par des objets avec lesquels une personne infectée a été en contact : serviette de bain, rasoir, salle de bain ou local public (douches, piscine) aux sols humides sur lesquels on est généralement pieds nus, etc.

Qui peut attraper des verrues ?

Le virus HPV est très contagieux, mais toutes les infections ne se traduisent pas par l’apparition de verrues. Voici un modèle conceptuel qui montre que le degré théorique d’exposition au virus HPV diminue au fur et à mesure qu’on s’éloigne du centre.

Enfants et personnes immunodéprimées

Personne n’est à l’abri des verrues, et on estime que 10 pour cent de la population est infectée par le virus HPV. Mais si votre système immunitaire est affaibli en raison d’une maladie, vous serez plus susceptible de contracter des verrues. Les enfants sont par ailleurs davantage à risque, leur système immunitaire n’étant pas entièrement développé. Près d’un tiers des enfants de 4 à 12 ans ont des verrues¹.

Contagion au sein de la famille

Selon une étude néerlandaise¹, les enfants dont un membre de la famille a des verrues sont plus susceptibles d’être contaminés.

École et jardin d’enfants

L’exposition au virus HPV en milieu scolaire contribue à l’apparition de verrues chez les écoliers. En conséquence, les pays comptant davantage d’écoles maternelles présentent une incidence supérieure des verrues chez les enfants.

Modes de vie

Les verrues se propagent par la chute de squames épidermiques infectées. Le risque d’infection est donc supérieur dans les salles de bain et les lieux publics où on marche généralement pieds nus : vestiaires, piscines, etc. 

En appliquant les règles de base décrites ci-dessous, les risques de contamination par le virus HPV seront minimaux : 

• Ne pas toucher les verrues. Se laver les mains régulièrement, mais sans exagérer. Si vous avez été en contact avec le virus, le lavage des mains peut l’éliminer avant qu’il ne parvienne à une zone cutanée lésée.
• Bien se sécher les mains, et les hydrater à l’aide d’un produit adapté. Séchage et hydratation préviennent leur déshydratation, ce qui les protège du virus HPV.
• L’utilisation commune de chaussures est à proscrire. Le virus HPV est présent dans les chaussettes et chaussures des personnes infectées.
• De même, ne pas mettre en commun des articles d’hygiène corporelle. Serviettes, rasoirs, déodorants, cosmétiques, etc., peuvent transmettre le virus HPV. 
• Ne pas se ronger les ongles : cela peut occasionner de légères lésions cutanées qui sont autant de portes ouvertes au virus HPV.
• Entretenir sa santé. Un système immunitaire fort est la meilleure défense contre les verrues.
• Ne pas marcher pieds nus dans les lieux publics. Si vous allez régulièrement en salle de fitness ou à la piscine publique, porter des tongs ou d’autres chaussures à semelle caoutchouc peut vous éviter les verrues plantaires.

Traitement des verrues

Si vous avez déjà des verrues, le meilleur moyen de ne pas les propager est de les traiter à l’aide d’un produit anti-verrues efficace de type EndWarts ^® PEN. Il peut être difficile de se débarrasser des verrues, mais c’est en s’y attaquant dès l’apparition des premiers symptômes qu’on met toutes les chances de son côté.

¹Warts in primary schoolchildren: prevalence and relation with environmental factors (Les verrues chez les écoliers du primaire : prévalence et lien avec les facteurs environnementaux). British Journal of Dermatology. F.M. van Haalen, S.C. Bruggink, J. Gussekloo, W.J.J. Assendelft et J.A.H. Eekhof. 2009.