Les verrues (petites excroissances cutanées de texture généralement rugueuse) sont une affection très courante, tout particulièrement chez l’enfant. Mais les verrues sont-elles contagieuses ? Oui. Elles se transmettent par contact direct et indirect. Il est souvent difficile de localiser l’origine de l’infection, car le virus déclencheur est omniprésent, et aussi parce qu’il faut entre deux et six mois avant l’apparition des premiers symptômes.  

L’infection peut se faire de deux manières : 

• Contact direct. Les verrues peuvent passer d’une personne à l’autre par contact cutané direct, par exemple quand elles se serrent la main. Les verrues ont aussi tendance à se propager d’une partie du corps à une autre, par exemple si vous touchez une verrue, puis une autre zone lésée de votre épiderme. 
• Contact indirect. Tout objet ayant été en contact avec une verrue peut transmettre le virus. Utilisation commune d’objets personnels tels que serviettes de bain ou chaussures, fait de marcher pieds nus dans des vestiaires publics ou à la piscine – autant de modes de propagation des verrues. 

Pourquoi les verrues sont-elles contagieuses ? 

Les verrues sont le fait du papillomavirus humain (HPV), qui déclenche une croissance rapide des cellules de la couche superficielle de l’épiderme. Il y a plus de 100 types de virus HPV, et les différentes souches du virus sont à l’origine des différents types de verrues. Le virus HPV passe aisément d’une personne à l’autre, mais tous les porteurs n’attrapent pas de verrues. Les enfants, dont le système immunitaire n’est pas entièrement développé, ainsi que les adultes immunodéprimés, sont davantage sujets aux verrues que l’adulte en bonne santé. Il est important de soigner les verrues dès leur apparition pour éviter de contaminer d’autres personnes.

La plupart des adultes ont des grains de beauté, et un sur dix environ a des verrues. Bien que d’apparence similaire (forme, couleur), grains de beauté et verrues présentent d’importantes différences. Il faut savoir si l’on a affaire à des grains de beauté ou à des verrues, car les traitements anti-verrues ne doivent pas être appliqués aux premiers.   

Comment distinguer un grain de beauté d’une verrue ? 

Voici quelques caractéristiques qui vous aideront à déterminer si telle excroissance cutanée est un grain de beauté ou une verrue. 

Grains de beauté :

• Sont issus des mélanocytes de l’épiderme.
• Ne se propagent pas d’une personne à une autre.
• Peuvent devenir cancéreux (mélanome).
• Ont l’aspect d’une tache ou d’un bouton.
• Sont parfois surmontés d’un poil.
• Sont généralement d’une seule couleur, qui n’évolue pas de mois en mois.
• S’assombrissent sous l’effet d’un changement hormonal, par exemple durant l’adolescence ou la grossesse.
• Apparaissent naturellement jusqu’à l’âge de 20 ans environ.

Verrues :

• Dues au papillomavirus humain (HPV).
• Contagieuses.
• Généralement bénignes.
• Se développent généralement vers l’extérieur de l’épiderme (à l’exception des verrues plantaires, qui poussent vers l’intérieur de la plante du pied sous l’effet du poids du corps).
• Sont souvent mouchetées de noir dans leur partie centrale. Ces points noirs sont de minuscules vaisseaux sanguins qui irriguent la verrue.
• Peuvent apparaître sur n’importe quelle partie du corps, mais sont plus fréquentes sur certaines zones : pieds, mains et doigts, etc.
• Disparaissent généralement d’elles-mêmes au bout de deux ans environ, voire davantage.

Comment éliminer les grains de beauté et les verrues

L’ablation d’un grain de beauté ne s’impose qu’en cas de risque de mélanome, ou s’il est gênant du point de vue esthétique ou pratique, par exemple lors du rasage. Demandez conseil à votre médecin. 

Les verrues doivent être éliminées pour éviter leur propagation. Le moyen le plus simple de se débarrasser des verrues est de recourir à un traitement en vente libre, par exemple EndWarts^® PEN. Le principe actif d’EndWarts^® PEN  est l’acide formique, qui convient pour toute la famille et dont il est démontré qu’il élimine neuf verrues sur dix¹

¹Bhat et al., International Journal of Dermatology 2001, 40, 415-419.

Les verrues, qui touchent un adulte sur dix et un enfant sur trois, sont le fait du papillomavirus humain (HPV). Mais qu’est-ce que ce virus au juste ? Le HPV est un virus très répandu qui infecte la couche superficielle de l’épiderme ainsi que les muqueuses. On a identifié plus de 100 souches de ce virus. Près de 60 occasionnent des verrues aux mains et aux pieds, ainsi qu’au visage. Ces souches sont généralement bénignes. Les autres se transmettent par contact sexuel et peuvent causer des verrues génitales. Toutes les souches de virus HPV transmissibles sexuellement ne sont pas dangereuses, mais dans certains cas, l’infection peut déboucher sur un cancer du col de l’utérus. Le virus pouvant prendre des formes diverses, il est bon de bien le connaître.

Le virus HPV

Le virus HPV pénètre généralement l’organisme à la faveur de micro-lésions de l’épiderme. Ses différentes souches déclencheuses se transmettent tant par contact cutanée direct avec une personne infectée que par contact indirect par le biais d’un objet quelconque. Les verrues génitales se propagent par contact sexuel. Certaines souches du virus HPV sont plus contagieuses que d’autres, et les enfants et les personnes immunodéprimées sont plus vulnérables à l’infection que l’adulte en bonne santé. 

Le virus HPV est très difficile à détecter, en partie du fait de sa longue période d’incubation. Une fois infecté, le sujet ne présente des symptômes que de deux à six mois plus tard. Il est impossible de se prémunir totalement contre les verrues, mais on peut limiter les risques d’infection en se lavant fréquemment les mains, en évitant de marcher pieds nus dans les lieux publics, en prenant soin de sa peau et en entretenant sa santé pour maintenir l’efficacité de son système immunitaire.

Virus HPV et destruction des verrues

Pour éviter de transmettre le virus, il faut soigner les verrues dès leur apparition. Les souches du virus HPV déclencheuses peuvent être combattues à l’aide d’un produit en vente libre, par exemple EndWarts^® PEN. 

Le molluscum contagiosum (MC) et les verrues sont des excroissances cutanées qui touchent souvent les enfants, mais qui proviennent de souches virales totalement différentes. Le molluscum est provoqué par le virus Molluscum contagiosum, et les verrues par le papillomavirus humain (HPV) Ces deux virus sont très contagieux, mais si le MC est sans effet sur la plupart des gens, il n’en va pas de même du virus HPV.

Symptômes du molluscum

Comme dans le cas des verrues, les symptômes les plus courants du MC sont des excroissances cutanées. Mais d’autres symptômes sont très différents. L’infection au MC se signale la plupart du temps par l’apparition d’une grosseur couleur chair de la taille d’une tête d’épingle. Elle est généralement indolore. Cette grosseur finit par atteindre la taille d’une petite perle, et vire souvent au rougeâtre. Un molluscum de taille définitive fait de 2 à 5 mm de diamètre environ. Il présente généralement en son centre une petite dépression, parfois remplie d’une substance cireuse blanche qui rappelle le contenu d’un bouton d’acné.

L’enfant et le molluscum contagiosum (MC)

Autre point commun entre le molluscum et les verrues : ils sont courants chez les enfants et les jeunes adultes. Les grosseurs se situent généralement sur la nuque, autour des aisselles et sur le cou, le visage et les mains. Le virus MC peut infecter en principe n’importe quelle partie du corps, y compris la plante des pieds et la paume des mains, bien que ce dernier cas soit rare. Chez l’adulte, le virus a tendance à privilégier la zone génitale, le ventre, le bas du dos et l’intérieur des cuisses. 

Comment se propage le molluscum contagiosum ?

Comme les verrues, le virus MC se transmet principalement par contact cutané direct entre enfants et adolescents infectés, mais le contact indirect par le biais de divers objets n’est pas à négliger :

• serviettes de bain ;
• vêtements ;
• jouets, etc.

Traitement de l’enfant touché par le virus MC

S’il est facile de traiter les verrues de l’enfant à l’aide de solutions en vente libre, il est déconseillé d’adopter cette solution dans le cas du virus MC. Chez un sujet en bonne santé, cette infection cutanée disparaît en principe spontanément au bout de quelques années, voire d’une période moins longue. Mais si la personne infectée est immunodéprimée, le virus peut produire un nombre important de molluscums et l’infection devenir chronique. D’une manière générale, il n’y a pas de raison de traiter ni d’enlever les molluscums, puisqu’il s’agit de grosseurs bénignes qui vont disparaître d’elles-mêmes.

Le molluscum pédiculé, ou acrochordon, est une excroissance cutanée bénigne. Il est souvent présent au niveau des aisselles, du cou, du bas-ventre et des paupières, ainsi que sous les seins. Pratiquement tout le monde présente un acrochordon à un moment ou à un autre de la vie, le nombre de grosseurs pouvant s’établir entre 1 et 100. Les origines du molluscum pédiculé ne sont pas entièrement claires, mais le frottement de la peau contre une autre peau ou les vêtements semble être un facteur déterminant. Du fait de la présence de ces grosseurs dans les replis de la peau, les obèses y sont davantage sujets que la moyenne dans la population générale.

Acrochordon ou verrue ?

Les symptômes du molluscum pédiculé sont similaires à ceux des verrues, mais il y a aussi d’importantes différences. L’acrochordon peut être d’aspect lisse ou irrégulier, et sa taille va de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Il est généralement mou et sphérique, alors que les verrues sont de texture dure et généralement rugueuse. L’acrochordon est de teinte claire à foncée. Autre différence, les verrues sont le fait du papillomavirus humain (HPV) et sont contagieuses, contrairement au molluscum pédiculé, qui ne se transmet pas d’une personne à une autre. Du fait des ressemblances entre acrochordons et verrues, on les confond souvent. Si vous vous interrogez sur la nature d’une grosseur, n’hésitez pas à consulter un dermatologue ou un généraliste.  

Élimination d’un acrochordon

Bien que bénin, l’acrochordon peut être gênant du point de vue esthétique. Il peut aussi constituer un problème en cas d’irritation répétée. Dans ce cas, il faut consulter un médecin, à même de conseiller une méthode d’élimination des grosseurs gênantes : cryothérapie, ligature, ablation. Dans de rares cas, l’acrochordon peut tomber spontanément.

Les verrues sont le fait d’un virus et sont contagieuses. Il y a différentes souches du virus déclencheur. Les lieux chauds et humides sont propices à la propagation des verrues. Le virus se transmet couramment dans des lieux tels que piscines, gymnases, etc., ainsi que par contact direct. Certaines personnes n’auront qu’une seule verrue, d’autres beaucoup plus. Il n’est pas rare d’avoir entre 10 et 20 verrues. Il est souvent plus facile de se débarrasser d’une verrue récente que d’une verrue présente depuis de nombreuses années.

EndWarts^® PEN convient pour les mains, les pieds, les coudes et les genoux. Le produit ne doit pas servir au traitement des verrues génitales et du visage.

EndWarts aide l’organisme à dessécher les verrues de l’intérieur, de façon à les rejeter sans laisser de cicatrice. EndWarts^® PEN contient une solution incolore à appliquer une fois par semaine sur la verrue. On peut renforcer l’efficacité du traitement en retirant les peaux mortes entre les applications du produit. EndWarts^® PEN ne laisse pas de cicatrice et n’est pas « collant » après application. Il ne doit pas être combiné avec d’autres traitements anti-verrues.

Appliquer EndWarts^® PEN une fois par semaine.

Dans le cas d’une peau très fine, un dosage réduit peut éventuellement suffire. Traiter moins souvent, par exemple toutes les deux à trois semaines. 

Au bout de 4 à 5 applications du produit chez l’adulte, dans le cas d’une verrue ancienne, on peut passer à une fréquence de cinq jours si la peau n’est pas irritée. 

Ne pas forcer la dose ! Le traitement ne sera pas plus efficace, et votre peau pourrait s’irriter et se ramollir.

Non, un pansement pourrait provoquer des douleurs ou endommager votre peau.

Oui, ce produit élimine la plupart des verrues. Dans le cadre d’études portant sur l’application d’acide formique, 92 % des verrues ont disparu au bout d’un maximum de 12 applications1 (cinq applications ayant suffi en moyenne). Le résultat est le même au bout de dix ans d’expérience. 

Toutefois, un système immunitaire affaibli ainsi que certains médicaments peuvent influer sur les résultats.

1. Bhat, Ramesh M., Vidya, Kamath, Ganesh (2001) Topical formic acid puncture technique for the treatment of common warts (application locale d’acide formique pour le traitement des verrues vulgaires). International Journal of Dermatology 40 (6), 415-419. DOI : 10.1046/ j.1365-4362.2001.01242.x

C’est variable, mais la plupart des verrues disparaissent après cinq à quinze applications Pour certaines verrues, le processus peut être plus court, ou plus long. 

Ne pas interrompre le traitement avant disparition totale de la verrue. Il ne doit pas y avoir de points noirs (vaisseaux capillaires) sur la verrue. Les verrues sont le fait d’un virus qui comporte de nombreuses souches différentes. La longueur du traitement sera fonction du type de verrue, de son emplacement et de son âge. Il est généralement plus facile d’éliminer une verrue chez l’enfant. 

Un conditionnement permet une trentaine de traitements et donc, le traitement de plusieurs verrues.

Acide formique, eau, glycérol et huile de citron.

L’acide formique est un acide organique semblable à l’acide butyrique ou à l’acide acétique. Biodégradable, il est identique à l’acide formique trouvé dans la nature. L’acide formique étant corrosif, il faut informer les personnes concernées que le produit doit être utilisé avec précautions. Le traitement des verrues de l’enfant doit impérativement être fait par un adulte Bien refermer le stylo-applicateur  après utilisation et le conserver verticalement, pointe vers le bas pour éviter qu’il ne se dessèche.

Le produit est indiqué pour les jeunes enfants, à condition de consulter au préalable un médecin ou pharmacien. Voir les informations spécifiques au traitement des enfants de moins de quatre ans. Il est crucial de n’appliquer qu’une très faible quantité de produit, et jamais plus d’une fois par semaine. Ne jamais dépasser la dose indiquée : l’efficacité du produit ne serait pas renforcée. Si l’enfant a tendance à mettre des doigts en bouche, ne pas hésiter à lui laver les mains immédiatement après application du produit.

Pas si le produit est utilisé correctement. Il peut donc servir au traitement des verrues chez l’enfant. Il peut parfois y avoir une sensation de picotement au niveau de la verrue. Si cette sensation est gênante, passer un peu d’eau sur la verrue. Ne pas appliquer davantage de solution avant l’application suivante. EndWarts^® PEN contient un acide corrosif. Le produit ne doit pas être appliqué sur une peau irritée ou fendillée/douloureuse : il pourrait y avoir une sensation de brûlure. De même, une dose excessive peut provoquer une gêne. Dans un tel cas, interrompre le traitement pendant une ou deux semaines pour laisser à la peau le temps de récupérer. Voir le mode d’emploi. Si une verrue semble molle, enlever sa couche de peau superficielle de façon à réduire la pression ressentie.

Il n’y a pas de risque connu associé à la grossesse et à l’allaitement. Les personnes diabétiques n’utiliseront EndWarts^® PEN que sur une peau en bonne santé, sans lésions dues à la maladie. Soyez prudent(e). Ne dépassez pas la dose indiquée. En cas de complications, consulter impérativement un médecin, une infirmière ou un podologue.